:: Article de Jean-Pierre Lacan, journaliste :: Publié le 13 août 2017, sur Facebook Exposition " Archipels sidéraux " au Grand Hôtel de Sète, été 2017Dans le superbe patio du Grand Hôtel à Sète, la géographie onirique d'ALEX’SANDRA court sur l'ocre des murs, traçant des sillages d'azur sur des mappemondes marines. Il faut embarquer pour ces improbables voyages, d'un cap à l'autre, d'un archipel à l'autre, de parallèles en méridiens, sur ces gammes aux notes bleues où soufflent les alizés dans l'éther des mers et des ciels, dans les tourments de l'âme et les déchirements telluriques. J'aime ces voyages aux horizons fuyants, vers des terres conceptuelles noyées par des fleuves puissants et d'insondables forêts, j'aime à me perdre dans l'écume et la tempête, dans les nuées et les brumes, quand le souffle chaud des passions gonfle les voiles de l'imaginaire, quand le couteau griffe la toile comme le feraient les ongles d'un amant révolté sur la chair de l'être perdu. J'aime ta peinture ALEX’SANDRA.
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:: Midi Libre du 15 août 2014 :: Exposition "Parages bleus" au Grand Hôtel de Sète
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:: Midi Libre du 20 juillet 2014 :: Exposition "Parages bleus" au Grand Hôtel de Sète
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:: Note d'intention pour l'exposition " Parages bleus " :: Dialogue Images et motsImages : ALEX'SANDRA Mots : J-P GAVARD-PERRET Née à Casablanca, d'origine corse, ALEX'SANDRA a un parcours très diversifié : "J’ai éprouvé la danse, l’écriture, la photo, puis la transcription de l’image par la rédaction de scénario pour le cinéma. J'ai étudié le droit. Mais dans une exaspération grandissante face à mon impuissance à satisfaire ma quête, je suis partie 7 ans, voir le monde, voir la mer, avec mon homme et notre fille, sur un voilier. A mon retour, par hasard, j’ai découvert ce médium d’expression : la peinture. La peinture parce qu’elle éclaire le monde d’une lumière à chaque instant recomposée par le geste du peintre. Et j’ai plongé dedans. Avec volupté. Simplicité. Evidence." Jean-Paul GAVARD-PERRET, Docteur ès Lettres, enseigne à l’Université de Savoie (Chambéry). Membre du Centre de Recherche Imaginaire et Création, il est spécialiste de l’Image au XXe siècle et de l’œuvre de Samuel Beckett. Poète, écrivain et critique d'art, il collabore à de nombreuses revues dont Passage d’encres, Les Temps Modernes, Esprit, Verso Art et Lettres, Champs visuels, Communication et Langage. Il poursuit une réflexion littéraire et artistique ponctuée déjà d'une vingtaine de livres, de nombreux textes brefs et d’essais. L'une peint, l'autre écrit Je peins parce que je n’ai pas su écrire ! L’écrire. L’expulser de moi dans un souffle infini ce monde intérieur qui me domine. Et voilà que l’extrême communication de notre époque me renvoie mon travail sous forme de mots ! Ceux de JPGP, dont la délicatesse et la force me bouleversent car ils apportent un éclairage autre, une perspective nouvelle, sur mon travail. Lui m’en a dit un jour : "Mes mots n'ajoutent rien à vos images. Au contraire. Elles renvoient à l'affolement d'où elles sortent comme le cri absurde de l’angoisse ou de la joie". Croyant m'avouer son impuissance à les parler, il n'a fait que leur ajouter des mots dont la justesse me bouleverse autant qu'elle me réjouit. Parce qu'ils me disent et me déploient, hors de moi, de mes "bords d'ombre". ALEX'SANDRA Les œuvres d’ALEX'SANDRA m’apprennent à voir et m’apprennent à parler. Leur "silence" transcrit une expérience sensible, offre un récit impossible où différentes strates se confondent. Ce silence me confronte à son impossible donc m’oblige à écrire. L’œuvre de l’artiste, son opération de mise au jour et son angle sensoriel inédit font de l’auteur un voyou : il ose mettre des mots sur la lumière bleue d’abysse revenue à de lentes genèses écloses sur le mâchefer du temps et le long de bien des berges. Il y est perdu avant que les peintures l’appellent. Jean-Paul GAVARD-PERRET |
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:: Le Dauphiné 20 mars 2014 :: Exposition "Dialogues gravés" à La Clusaz
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:: La Provence juin 2013 :: Exposition à Gréoux-les-Bains
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:: SudOuest :: Mardi 27 septembre 2011 Marennes Dialogue avec les formes et la matière
Deux peintres s'inscrivant dans une démarche commune, des univers proches, l'abstraction lyrique pour Alex'Sandra et la non-figuration abstraite pour Éric Chesneau, tentent une peinture au-delà de nos certitudes. Juste un simple rapport à la vie. Dans un dialogue sur des toiles de
grand format avec des techniques mixtes qui explorent médiums,
matériaux, couleurs, outils, supports, utilisant aussi bien l'huile et
l'acrylique que des encres, du brou de noix et des matières
minérales. Aux ivresses marines, des séquences bleues de l'oeuvre
d'Alex'Sandra répondent les descentes vertigineuses chez Éric
Chesneau.
Recherche de plénitude Dans les deux cas formes, points, lignes, surfaces, coulées sont non transposables dans un autre espace. Et c'est bien là ce qui produit la qualité de tels travaux. Chez Alex'Sandra, les bleus nuit et cyan, en leurs dégradés et en
contrastant avec les blancs du support s'échappent, forment des
faisceaux dont la pénétration mobilise la surface blanche et
l'empêche de se fixer. Avec Éric Chesneau le noir force à l'ouverture
les plages immaculées. Elles ne peuvent répondre à cette poussée
que par leur propre expansion. Tout devient presque magique
puisque les formes semblent toujours mouvantes comme si elles
reposaient sur elles-mêmes. » Jean-Paul Gavard-Perret Un voyage dans la forme et ses mouvements comme un souffle dévalant la plaine de nos convictions. Le temps d'une respiration, voilà l'instant qui se révèle. Exposition jusqu'au 3 octobre, salle haute de l'Arsenal de la Citadelle. Entrée libre de 10 heures à 12 heures et de 15 heures à 19 heures. © www.sudouest.fr 2011 |
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Interview intempestif d'Alex'Sandra par Jean-Paul Gavard-Perret, écrivain et critique d’art, Lorsqu'on veut les interroger les artistes se réfugient souvent et bien à tort sous le prétexte qu'ils n'ont rien à dire. Certes toute œuvre plastique dit ce que les mots ne peuvent élucider. Mais j'ai pris le pari que cela allait encore mieux en le disant. En conséquence je propose aux artistes qui me semblent des moteurs de la postmodernité et qui acceptent le "jeu" un interview identique quant à ses termes pour tous. Cet interview peut-être abrupte dans ces termes ne se veut aucunement intrusif quant au "sens" de l'œuvre. Elle y répond par elle même. Ce questionnement se veut donc une illustration plus du créateur que de sa création afin de l'approcher un peu plus. A chaque lecteur de faire ensuite lui-même son chemin. ::
Qu’est-ce qui vous fait lever le matin ?
Que sont devenus vos rêves d’enfant ? A quoi avez-vous renoncé ? D’où venez-vous ? Qu'avez-vous reçu en dot ? Qu'avez vous dû "plaquer" pour votre travail ? Un petit plaisir - quotidien ou non ? Qu’est-ce qui vous distingue des autres artistes ? Où travaillez vous et comment ? Quelles musiques écoutez-vous en travaillant ? Quel est le livre que vous aimez relire ? Quel film vous fait pleurer ? Quand vous vous regardez dans un miroir qui voyez vous ? A qui n'avez-vous jamais osé écrire ? Quel(le) ville ou lieu a pour vous valeur de mythe ? Quels sont les artistes dont vous vous sentez le plus proche ? Qu’aimeriez-vous recevoir pour votre anniversaire ? Que défendez-vous ? Que vous inspire la phrase de Lacan : "L'Amour c'est donner quelque chose qu'on n'a pas à quelqu'un qui n'en veut pas" ? Enfin que pensez-vous de celle de W. Allen : "La réponse est oui mais quelle était la question ?". |
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Blanc et Noir
Exposition du 10 juin au 3 juillet 2011 à la Citadelle du Château d’Oléron Après ses longs périples dans ses bleus très particuliers Alex’Sandra expérimente la bichromie du noir et blanc et – en conséquence - les phénomènes d’absorption et de résorption qu’ils génèrent et ce par delà ce qu’on nomme figuration et abstraction. Son nouveau travail – en fidélité avec ce qui l’a précédé - offre d’insidieux changements d’échelle. Dans chaque toile tout semble mouillé partout et doit sécher avant que la créatrice continue son travail. Les pinceaux glissent. Plus de pores. Qu’un lissé de peau. Le bruit des pinceaux est plus doux sur la surface. Et l’artiste contourne les formes admises : elles sont baignées d’ombres et de lumières diffusantes. Le noir et le blanc paraissent dans le flou, mais tous les plans sont à leurs places. Qui sait ? Il y a peut être là Découverte du corps (enveloppé) et de l’âme (nue). Emotion. Respiration. La couleur et la matière. Le cœur. Le féminin. Le masculin aussi. Image affect. Chaque toile active comme elle neutralise une certaine lumière entre brillance et matité. L’empreinte « picturale » prend toute sa puissance. Alex’Sandra aménage des zones de résistance dans le plus impalpable. Ce qu’on prend pour du flou ne l’est pas. Il faut parler plutôt de voile ou de sfumato qui trouble les contours des formes terrestres. Loin des clivages l’artiste crée des pans mouvementés. Ils flottent en aménageant parfois des fenêtres ou des gouffres. Par le refus des indices de formes existantes un réel originaire ou onirique crée un champ particulier de figuration. La plasticienne confronte le regardeur à la fois à des formes immatérielles et des espaces optiques aux formes plus « empâtées » du réel. Elle crée une qualité particulière de proximité et de tactilité par son usage des deux couleurs et par sa façon de caresser la toile. Cette approche permet l’osmose de l’optique et de ce que l’on nomme l’haptique. Surgissent des paysages infranchissables. Il ne convient pas d’entrer en mais de les devenir. Jean-Paul Gavard-Perret |
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Alex'Sandra en Blanc et Noir ou le Ventre du Tableau Vous peignez parce que vous ne savez pas pourquoi. Vous peignez parce qu’il existe en vous un lyrisme secret et particulier. C’est à dire votre tentative de faire coïncider vos émotions profondes avec votre langage plastique. Ciel contre ciel, terre contre terre, blanc contre noir. Etrangeté des choses, infidélités des moyens picturaux qui forcément à un moment vous échappent jusqu’à ce que soudain l’image se fixe dans l’éternité : « il y avait la gravure que j'explore depuis deux ans et tout de suite, la proposition m'a donné envie de voir sur toile ce que je cherchais dans le métal, l'encrage, l'essuyage, cette caresse de la plaque qui va donner toute sa force au travail révélé en une seconde par le passage sous la presse du papier gonflé d'humidité pour mieux accueillir l'encre, généreuse dans les creux, ces morsures de l’acide, et aérienne, subtile, infime mais présente là où l’artiste aura laissé vierge le métal car le rouleau qui applique la feuille sur la plaque, sanctionne, inéluctable, son essuyage. » Fixité de l’infixe, lancement volumineux de pans à la fois frontaux et fuyants. Le lieu et le non lieu du lieu, la précipitation des formes, leurs effondrements et leurs remontées. Sensation de quelque chose à la fois de rétif et de voluptueux dans des éclats d’évidence comme dans des trous d’obscurité. Abandon et maîtrise pour que croisse l’obscur mais qu’il vienne mettre à bas l’ombre pour la lumière. Le noir et le blanc créent cette nécessaire contradiction pour la lutte expressive vers une nouvelle alliance. Se retrouve, en plus fort, votre rêve d’incarnation, d’adéquation au corps, de fusion amniotique avec le monde. Plus que jamais vibre la tension qu’oblige l’expérience contradictoire du noir et du blanc. Jean-Paul Gavard-Perret - Docteur ès Lettres, enseigne à l’Université de Savoie (Chambéry). Membre du Centre de Recherche Imaginaire et Création, critique d’art, écrivain, poète, il poursuit une réflexion littéraire et artistique ponctuée déjà d'une trentaine d'ouvrages et collabore à plusieurs revues |
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:: MIDI LIBRE :: 10 juillet 2010 (Gard) | ||
Les errances d'Alex'Sandra |
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Son exposition, Traversées duelles, est une double recherche : un travail sur l'ombre, qui déployée sur la toile crée la lumière, et un autre sur le dialogue de deux formes. Elle travaille avec des techniques mixtes sur toile libre tendue sur châssis une fois le travail terminé ou sur papier : travail de matières minérales, pigment, acrylique, huile, encre, pastel à l'huile. Également sur Internet www.alexsandra-artiste-peintre.com Du vendredi 9 au dimanche 18 juillet, de 11 heures à 13 heures et de 15 heures à 20 heures. Entrée libre. Vernissage vendredi 9 juillet à 18 heures. |
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BLEU INFANS |
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